Vu Lu Entendu

Forte croissance du mécénat d'entreprise depuis 2004
Le 7 février dernier, le JO publiait les chiffres du mécénat d’entreprise en France tels que connus par l’administration fiscale : il est passé selon lui de 150 M€ en 2004 à 666 M€ en 2011, soit une progression de 444% en 7 ans ! Il est notable que la progression est constante, même si la progression est moins forte en 2008 et 2010.
L’écart entre ces chiffres et ceux annoncés par l’ADMICAL (2 Md€ de mécénat d’entreprise en 2010) s’explique par le fait que les sociétés sont nombreuses à ne pas demander à bénéficier de l’avantage fiscal auquel elles ont droit pour diverses raisons : résultats négatifs, crainte de contrôles fiscaux, engagement de pure philanthropie, ignorance de la législation …
De moins de 2 000 avant 2003 à pratiquer le mécénat, les entreprises utilisant ces différentes dispositions sont actuellement près de 22 000.
La loi de 2003 en faveur du mécénat, particulièrement incitative en France par rapport aux autres pays, a donc effectivement un impact positif, même si les entreprises sont encore nombreuses à ignorer cet outil stratégique puissant.

Les fonds préférés aux fondations 
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0201727337032-mecenat-les-fonds-preferes-aux-fondations-243627.php


Charte du mécénat d'entreprise
A l’occasion des 20es Assises du mécénat d’entreprise, l’Admical a dévoilé le 9 mai la 1ère Charte du mécénat d’entreprise.http://www.admical.org/default.asp?contentid=2565

Les fonds et fondations en France de 2001 à 2010
Fondation de France - Centre Français des Fondations
http://www.calameo.com/read/0007013522052b5553242

Claude Bébéar: "Le mécénat d'entreprise, ce n'est pas seulement faire un chèque"
http://dai.ly/g3RqfR

Concilier business et intérêt général : un défi pour les entreprises
http://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/020918595241-concilier-business-et-interet-general-un-defi-pour-les-entreprises.htm

Le mécénat d'entreprise en France
Enquête Admical - CSA 2010
http://fr.calameo.com/read/0007013522769ded8c7fd

L'engagement sociétal, l'un des critères de la notation extra-financière
Vigeo, agence de notation extra financière européenne, analyse de manière approfondie six domaines en matière de RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) :
  • la protection de l'environnement
  • le respect des droits humains
  • l'amélioration continue des conditions de travail, d'emploi et de relations professionnelles
  • l'engagement sociétal
  • la responsabilité des comportements sur les marchés
  • la transparence
  • l'efficacité de la gouvernance d'entreprise.
L'engagement sociétal comprend les actions menées par l'entreprise en faveur de projets d'intérêt général (mécénat).


A titre d’exemple, les performances RSE de BNP Paribas Assurances viennent d’être saluées par Vigeo. Dans le domaine de l’engagement sociétal, ce sont les dispositifs mis en place par l’entreprise pour faciliter l'accès à l'assurance des populations vulnérables présentant des risques aggravés de santé (personnes asthmatiques et paraplégiques) qui ont été évalués.

Source : communiqué BNP Paribas Assurance, 7 février 2011


La perception de l’entrepreneuriat social par les Français


Ce sondage exclusif CSA/ Avise/ la Croix a été réalisé par téléphone en décembre 2010 auprès d’un
échantillon national représentatif de 1006 personnes âgées de 18 ans et plus.


Il mesure la notoriété et l’adhésion des Français pour cette autre façon d’entreprendre et met en évidence des perspectives de développement au plus près de leurs attentes.


  • Une confiance élevée, malgré une notoriété encore faible
Seule une minorité de Français (43%) déclare avoir déjà entendu parler d’une « entreprise sociale ».
En revanche, 81% des personnes interrogées font confiance aux entreprises sociales, presque deux
fois plus qu’aux pouvoirs publics (45%) !


  • Une forte attractivité
Les Français sont séduits par le concept d’entreprises sociales, après s’être vus expliquer en quoi cela consistait. Ainsi, après description de ce qu’est une entreprise sociale, près des trois quarts des sondés (74%) déclarent être incités à acheter des produits / recourir à des services si ceux-ci sont issus d’une entreprise sociale.


  • Une adhésion au principe de lucrativité limitée
Pour justifier la préférence qu’ils pourraient accorder à une entreprise sociale, les Français citent, en 2ème
position, la modération dans la recherche du profit pour mieux se concentrer sur un projet social (35%).
Ce résultat souligne l’appétence des Français pour les entreprises porteuses de sens qui, inscrites dans les valeurs de l’économie sociale et solidaire, placent l’économie au service de l’Homme.


  • Des secteurs propices au développement des entreprises sociales
Plus précisément, l’attractivité de l’entreprise sociale auprès des consommateurs se concentre essentiellement autour des secteurs de l’alimentation (52%) et des services à la personne et de proximité (39%), mais aussi de l’habillement et de la culture.




« Les entreprises sociales sont des entreprises à finalité sociale, sociétale ou environnementale et à lucrativité limitée. Ancrées dans les valeurs de l’économie sociale et solidaire, elles cherchent à associer leurs parties prenantes à leur gouvernance. » Source Mouves.

 


Assemblée d'automne des fondations européennes 
Rassemblement DAFNE et Centre Européen des Fondations - le 7 novembre 2011 à Bruxelles